Achat immobilier : garantie, notaire, agence… gare aux frais annexes !
En cette fin d’année 2018, les acheteurs bénéficient toujours de conditions très privilégiées. Il y a des taux d’intérêt bas et les banques sont plus accommodantes qu’avant… Si vous faites partie des 3,5 millions de Français qui ont pour projet d’acheter, selon Logic Immo, attention aux frais annexes une fois votre crédit en bonne voie. N’oubliez pas de reprendre un à un tous les frais dits « annexes » afin de calculer la facture totale de votre achat immobilier.
L’assurance emprunteur.
Elle permet d’assurer le futur propriétaire en cas de décès, invalidité ou incapacité temporaire. Elle se négocie auprès des banques ou autres compagnies d’assurances et coûte facilement un tiers du coût global du financement (intérêts et assurance à payer). Ainsi, si vous faites un prêt de 200 000 euros sur 20 ans, avec une assurance négociée à 0,35 % du capital emprunté, vous paierez 14000 euros pour l’assurance. Et 31600 euros au titre des intérêts…
La garantie.
Les banques obligent les acheteurs à prendre une garantie si jamais l’acheteur était en défaut de paiement. Cela peut prendre la forme d’une caution, via un organisme de cautionnement mutuel type » Crédit logement » (il cautionne 70 % des prêts en France). Pour un prêt de 200 000 euros, la caution à la mise en place du prêt sera de 2500 euros, sachant qu’à la fin du prêt, vous pourrez récupérer 1400 euros. Si la caution n’est pas possible (vous n’avez pas de revenus fixes, par exemple), il est possible de faire appel à la garantie réelle, notamment via une hypothèque, pour les biens en construction ou neufs. L’hypothèque prise par la banque est alors inscrite chez le notaire qui réalise la vente. Dans l’ancien, le système est le même, mais on passe par l’inscription de privilège de prêteur de denier (IPPD), ce qui coûte 1230 euros (toujours pour un prêt initial de 200 000 euros). Si vous devez rembourser avant la fin parce que vous revendez par exemple, il vous faudra aussi assumer les frais de main levée de 900 euros dans le cas présent.
Les frais de notaire.
Ce nom est un peu impropre dans la mesure où l’essentiel des frais est composé de taxes. Ainsi, pour un bien dans l’ancien de 200 000 euros, les frais de notaires seront de 15000 euros. Sur cette somme 2400 euros iront effectivement au notaire, et 11 600 euros de « droits de mutation » seront prélevés par le département et la commune où se trouve le bien. Une partie de cette somme sera aussi reversée à l’Etat. A noter que ces frais sont moins importants dans le neuf : 5030 euros au total, dont 1000 euros de droits de mutation.
Les frais d’agence.
Attention, ces coûts sont ajoutés uniquement si vous passez par un agent immobilier. Il n’existe pas lorsque vous passez directement par le promoteur immobilier. Ainsi, si vous passez par nous pour acheter votre biens immobiliers vous n’aurais pas de frais d’agence à ajouter au coût total du biens. Pour information, les frais d’agence coûtent en moyenne entre 3% et 7% du prix de vente, soit 12000 euros environ pour un bien de 200 000 euros. Qui va payer ? Cela dépend. Si l’annonce affiche un prix « net vendeur », c’est l’acheteur qui acquittera ces frais déjà inclus dans le prix de vente affiché. Sinon, vous devrez les payer.